William Friedkin, en avril dernier, à Los Angeles. [Jon Kopaloff / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]
MORT DE WILLIAM FRIEDKIN : LES 5 FILMS INOUBLIABLES DU RÉALISATEUR À VOIR ET À REVOIR
Selon le site américain Variety, le réalisateur William Friedkin est décédé à l’âge de 87 ans à son domicile de Los Angeles. Récompensé par l’Oscar du meilleur réalisateur pour le film «French Connection», il a également mis en scène «L’Exorciste», «Police fédéral, Los Angeles», «Blue Chips», ou encore «Killer Joe».
FRENCH CONNECTION – 1971
Les années 1970 verront William Friedkin enchaîné les succès au box-office, à commencer par «French Connection» en 1971. Un drame policier avec Gene Hackman dans le rôle principal centré sur l’enquête de plusieurs policiers français et américains sur les réseaux criminels organisant le trafic d’héroïne entre la France et les États-Unis. Le film raflera cinq Oscars l’année suivante, dont celui du meilleur réalisateur pour William Friedkin.
L’EXORCISTE – 1973
Adaptation cinématographique du roman éponyme publié en 1971 inspiré de véritables cas d’exorcismes, «L’Exorciste» suit l’histoire d’une fillette, Regan McNeil, souffrant de possession démoniaque. Ce qui va pousser la famille à faire appel à un prêtre afin de le chasser. Un des films d’horreur les plus influents de sa génération qui marquera durablement les consciences avec certaines scènes inoubliables.
POLICE FÉDÉRAL, LOS ANGELES – 1985
Adaptation cinématographique du roman éponyme de Gerald Petievich, «Police fédérale, Los Angeles» est le plus gros succès de William Friedkin dans les années 1980. William Peterson y incarne le personnage de Richard Chance, un agent des services secrets américains qui se lance dans une quête dévastatrice de vengeance après le meurtre de son co-équipier lors d’une opération visant à arrêter le faux-monnayeur, Rick Masters.
BLUE CHIPS – 1994
Avec «Blue Chips», William Friedkin se retrouve à tourner avec une des jeunes stars de la NBA de l’époque, Shaquille O’Neal. Ce dernier y donne la réplique à Nick Nole, qui incarne le rôle de Peter Bell, un entraîneur de basketball universitaire connu pour ses sautes d’humeur pendant les matches. À la recherche de nouveaux talents, il accepte un arrangement non-autorisé pour faire venir deux recrues capables de propulser son équipe vers les sommets.
KILLER JOE – 2011
Film largement sous-estimé, «Killer Joe» voit Matthew McConaughey incarner à la perfection un tueur à gages qui s’apprête à mener une vie d’enfer à Chris, un petit délinquant qui l’engage pour assassiner sa mère afin de récolter l’argent de l’assurance-vie dont sa petite sœur, Dottie, est la seule bénéficiaire. Le jeune homme se retrouve alors pris au piège d’une redoutable machination.