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L’histoire d’un tableau hanté

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L’histoire d’un tableau hanté

The Anguished Man

Il y a quelques temps sur YouTube, une étrange série de vidéos a été publiée. Selon certains récits, ces images montreraient le tableau d’un peintre nommé “The Anguished Man”, en proie à certains phénomènes paranormaux très étranges.

Ce mystérieux tableaux connu sous le nom de “l’homme angoissée” ou “The Anguished Man” nous montre un homme prit d’une peur panique. Son visage ressemble trait pour trait à une personne en pleine crise de terreur, sa bouche et ses yeux sont grand ouvert comme si cet homme avait été la victime d’un hurlement de terreur. Si cette peinture est déjà bien effrayante rien qu’en la regardant, le plus mystérieux autour de ce tableau se trouve dans son histoire. Il se raconte qu’afin de confectionner sa toile, le peintre aurait utilisé son sang mélangé à la peinture. Ce dernier se serait donné la mort peu de temps après avoir fini le tableau “The Anguished Man” … Durant sa vie, ce peintre se serait intéressé de très prêt à la magie et à l’occultisme.

The Anguished Man, un homme martyrisé

Malgré ces histoires morbides, la peinture a été ensuite achetée par le propriétaire du moment, qui selon lui, a rapidement causé quelques phénomènes paranormaux. L’homme aurait filmé plus d’une fois certains de ces phénomènes.

Dans le monde du paranormal, cette histoire et de loin à être la première faisant référence à des tableaux hantés, ou bien même d’objets hantés, il y a eu plusieurs cas déjà. Malheureusement, les vidéos ne prouvent pas grand-chose, les phénomènes pouvant être facilement truqué. Mais il reste toutefois cette histoire assez intéressante et a peut-être un fond de vérité…

Si hantise il y a, qui hante alors ce tableau ? L’homme qui l’a peint ou l’homme qui a été représenté …

Sean Robinson et The Anguished Man

Sean Robinson et The Anguished Man

En 2010, au Royaume-Uni, Sean Robinson hérita d’une peinture à l’huile que sa grand-mère gardait dans son grenier depuis vingt-cinq ans. Il connaissait bien l’histoire de ce tableau, que la vieille dame qualifiait de maléfique et dont elle lui avait souvent parlé. Elle disait que l’une de ses amies le lui avait offert en lui expliquant que l’artiste avait mélangé son propre sang aux pigments de peinture et que peu de temps après l’avoir terminé, il s’était suicidé. Sa grand-mère, qui n’appréciait guère la toile, l’avait néanmoins suspendue à l’un de ses murs et son calvaire avait commencé. La nuit, elle entendait des sanglots, des bruits inexplicables et parfois elle surprenait la silhouette sombre d’un homme qui se glissait furtivement dans l’obscurité de la maison. Alors, comme le début des étranges phénomènes coïncidait avec l’arrivée du tableau, elle avait décidé de l’enfermer dans le grenier et de ne plus s’en approcher. Sean n’avait aucun moyen de vérifier les allégations de sa grand-mère mais il n’y croyait guère et comme il aimait vraiment le portrait, qui représentait un homme tourmenté par ses propres démons, il accepta l’héritage sans se poser de questions.

Enquêtes paranormales

The Anguished Man fut ensuite l’objet de nombreuses enquêtes paranormales, Sean le prêta à des groupes de recherche dont certains l’utilisèrent à des fins discutables, et des émissions télévisées et radiophoniques lui furent consacrées. Au début de l’année 2013, alors qu’il était en voyage, Sean s’arrêta chez ses parents pendant quelques jours et il apporta la toile hantée avec lui. Des bruits étranges commencèrent alors à se faire entendre, les mêmes que ceux qu’il avait enregistrés dans la chambre d’amis, puis son père tomba dans les escaliers, exactement comme son fils l’avait fait peu de temps auparavant, et Sean décida de laisser la toile au grenier durant son séjour. Il travaillait alors en étroite collaboration avec John Blackburn et Ian Lawman, du groupe Mysteria Paranormal, qui prévoyait d’amener le tableau dans certains des endroits les plus hantés du Royaume-Uni. Quelques temps auparavant, John Blackburn avait reçu un e-mail de Sean Robinson, un homme qu’il ne connaissait pas et qui affirmait avoir capturé des images d’une entité fantomatique sur son caméscope. Après avoir regardé la vidéo en question, l’enquêteur, qui était convaincu de son authenticité, avait décidé de présenter The Anguished Man au public et de faire quelques expériences.

John Blackburn et la Château de Chillingham

Lors de cet événement, différents phénomènes purent être observés, mais les plus surprenants se produisirent au Château de Chillingham. Le soir du 18 mai 2013, John Blackburn demanda à douze personnes de s’isoler cinq minutes dans un petit donjon avec la peinture et de ne pas parler de leurs observations jusqu’à la fin de la nuit. A cette occasion, toutes virent les mêmes orbes lumineuses bleues et un homme sentit même quelqu’un lui taper sur la tête.

John Blackburn réunit ensuite ses invités dans la pièce la plus hantée du château puis il leur proposa de se mettre en cercle et posant la peinture en son centre, il demanda à parler à l’entité qui lui était liée. Alors brusquement, un lourd banc de bois qui se trouvait dans la salle souleva deux de ses pieds puis il se laissa retomber sur le sol dans un bruit sourd. Un code fut alors établi pour tenter de communiquer avec l’esprit, un coup pour oui deux coups pour non, puis l’enquêteur lui demanda s’il était l’artiste qui avait peint le tableau, mais à sa grande surprise, la réponse fut négative. La femme de Sean Robinson, qui considérait toujours la peinture comme terriblement maléfique, posa alors la question suivante:  » Êtes-vous… vous considérez-vous comme le mal incarné?  » Un coup fut alors frappé sur le sol, qui confirma ses inquiétudes, et la température de la pièce se mit à tomber de façon spectaculaire, comme si la porte d’un congélateur venait de s’ouvrir.

Soudain, une grande silhouette sombre apparut au milieu du cercle, qui se dirigea vers John Blackburn et se plaça derrière lui. Elle était si proche qu’il sentait son énergie lui picoter le corps. L’enquêteur lui demanda si elle avait un message pour lui et le banc donna un coup sec sur le sol mais l’apparition se dissipa sans lui laisser le temps de poser une autre question.