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Les dangers de la ouija

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«Il est facile d’invoquer les mauvais esprits avec cette planche, mais il est toutefois très difficile de s’en débarrasser»,«Les gens peuvent parfois être très naïfs lorsqu’ils pensent être en contact avec les âmes défuntes de leurs êtres chers alors qu’ ils sont en contact avec des mauvais esprits».

J’ ai déniché un film extraordinaire à ce sujet, il se trouve en fin d’ article, une histoire vraie qui se déroule en Espagne, la police pour la première fois avait déclaré qu’ elle était face à des phénomènes paranormaux.

Le Ouija est une planche sur laquelle apparaissent les lettres de l’alphabet latin, les dix chiffres arabes, ainsi que les termes « oui », « non », « bonjour » et « au revoir », censée permettre la communication avec les esprits au moyen d’un accessoire placé sur la planche, généralement un verre retourné ou une « goutte », un objet disposant d’un côté pointu. Le déplacement de l’objet, attribué aux « esprits », serait en fait lié à l’effet idéomoteur.

Cette pratique fait intervenir différents usages et croyances : la séance s’arrête si le bras de la personne utilisant le ouija se déplace et fait tomber l’accessoire, l’accessoire est déplacé en fin de séance sur l’inscription « au revoir » ou sur le centre de la planche « par mesure de sécurité », etc.

Pour beaucoup de médiums, le Ouija est une porte d’ouverture facile pour les démons afin de perturber la vie des humains, ces entités ayant la capacité de répondre à une invocation sur la planche de ouija.

Dans la culture populaire, le ouija est utilisé par des sorciers essayant d’appeler des forces occultes qu’ils ne contrôlent presque jamais.

En parapsychologie, le Ouija est un moyen classique d’entrer en communication avec le monde des esprits, mode de communication selon la parapsychologie sans danger particulier.

Esprits maléfiques

Les médiums insistent souvent sur le fait que les participants ne peuvent être sûrs de l’identité de l’entité à laquelle ils s’adressent. Il semblerait que les esprits puissent lire les pensées pour y puiser les réponses espérées ; il est donc possible que l’esprit soit malveillant et essaie via le Ouija d’influencer les personnes présentes, voire de les posséder. Les mauvais esprits seraient en général flatteurs et menteurs pour arriver à leurs fins.

Il y aurait différentes manières de déceler ces êtres mauvais, comme le fait que :

  • la goutte se met à pointer les quatre coins de la table ;
  • la goutte se met à dessiner un 8 au centre de la table ;
  • la goutte cherche à sortir de la table (signe de tentative d’évasion de l’esprit).
  • la goutte pointe le chiffre 0 lorsque l’on demande l’âge de l’esprit

Certains médiums mettent aussi en garde sur le fait que l’esprit puisse se mettre à réaliser un compte à rebours avec les chiffres ou les lettres, auquel cas il vaudrait mieux arrêter immédiatement la séance.

Le prêtre José María Muñoz Urbano, exorciste officiel du diocèse de Cordoue (Espagne), a été interviewé. Il a expliqué que l’exorcisme est toujours demandé, voire « de plus en plus ». « La crise spirituelle que nous traversons en est la principale raison. On parle de moins en moins de Dieu et de nos jours, le sujet du spiritisme est à portée de tous sur les réseaux sociaux. »

Les possessions ou infestations sont les conséquences de ce jeu dangereux avec le démon. Le prêtre explique qu’on peut facilement trouver sur Internet des informations sur les ouijas* et les rituels sataniques. « Un jeune peut avoir accès à toutes ces informations et jouer avec le démon. »

Pourtant, le sujet est extrêmement sérieux : le ouija peut être dangereux : « 70% des cas de possessions ou de personnes infectées par le démon que je rencontre sont dus à des jeux avec le ouija », explique le prêtre qui ajoute que c’est très souvent la curiosité qui pousse à jouer : « On veut essayer de parler avec un mort… On joue et ensuite des choses étranges surviennent dans la maison ou des personnes commencent soudainement à se sentir mal ou certaines choses ne fonctionnent plus ».

Le prêtre ajoute très sérieusement : « Quand on appelle le démon, il vient ensuite nous en faire payer le prix ».