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Le paranormal et l’ autisme

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Les personnes autistes, perçoivent, entendent et voient le monde différemment des personnes dites neurotypiques. Toute personne qui ne connaît pas les particularités sensorielles des personnes autistes ne connaît pas le fonctionnement autistique puisque la majorité d’entre elles doivent composer avec ces dernières à différents niveaux à un degré plus ou moins élevé.

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Les informations sensorielles n’étant pas traitées par le cerveau de la même manière chez une personne autiste que chez une personne neurotypique, la personne autiste a une perception différente de son environnement et de son propre corps.

Notre système nerveux central traite toutes les informations sensorielles que nous recevons et nous aide à organiser, hiérarchiser et comprendre l’information. Nous répondons alors à travers les pensées, les sentiments, les réactions motrices ou une combinaison de ceux-ci.

Nous avons des récepteurs sur tout le corps qui ramassent des informations sensorielles. Nos mains et nos pieds contiennent la majorité des récepteurs. Habituellement, une personne traitera l’information sensorielle automatiquement sans avoir à y penser vraiment. Les personnes ayant des particularités sensorielles ont du mal à traiter l’information sensorielle au quotidien. Elles sont susceptibles de devenir stressées ou anxieuses et peuvent même ressentir de la douleur physique.

Chez les enfants et adultes sur le spectre de l’autisme – TSA, ce type de difficultés peut générer de graves troubles de comportement, surtout chez les enfants non verbaux et sans moyen de communication alternatif, qui ne savent pas exprimer leurs difficultés sensorielles. Ainsi un autiste avec une hypersensibilité auditive pourrait se mettre à pousser des cris en classe, perturbant l’enseignant et ses camarades, parce qu’il ne supporte pas le bruit de la machine à café dans la pièce d’à côté. Dans des cas extrêmes, ces difficultés peuvent générer des crises graves, dont l’origine échappe à l’entourage.

Il est important de savoir qu’ici, tous les sens sont concernés que ce soit la vue, l’audition, l’odorat, le toucher, mais aussi le sens proprioceptif (sens du mouvement) et le sens vestibulaire (position du corps dans l’espace).

La personne autiste pourra être soit hypersensible soit hyposensible à une stimulation, extérieure ou interne. De plus, cette sensibilité peut fluctuer, plus ou moins rapidement, ce qui lui demande une adaptation constante.
Source : https://spectredelautisme.com

En conclusion : le lien avec les êtres fantomatiques

Il est toujours troublant de voir combien le maintien du lien adressé pendant des années à une personne en retrait qui ne manifeste rien construit un sentiment d’exister en profondeur. La patience, l’attention et les commentaires identifiants du thérapeute, bienveillant en continu, sur des sensations et des émotions éprouvées par une personne autiste qui n’exprime aucune réponse dans un premier temps ont pour effet d’animer des parties encore immobiles et peu vivantes qui avaient renoncé au lien. L’accordage à son rythme extrêmement lent est une condition d’accès à une rencontre possible.

Les êtres fantomatiques seraient-ils fortement présents quand la vie n’est plus traversée par la possibilité de rencontre et d’accordage émotionnels avec un autre ? La nostalgie du lien avec des personnes qui ne sont plus de ce monde ou avec des expériences archaïques in utero tenterait alors de garder un contact subtil mais impalpable, inconsistant, au point de nous mettre dans des états de transparence hors espace, hors temps, hors corps, où la vitesse des mouvements du vivant ne s’accorde plus provisoirement aux mouvements des êtres sociaux plus incarnés.

Nos figurations fantasmatiques des fantômes seraient des états intermédiaires entre les parties mortes d’un corps déshabité et le mouvement de la vie avec des allures humaines qui ne demandent qu’à exister puis à se manifester dans la relation à l’autre.