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Allan Kardec , sa vraie histoire.

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Allan Kardec , sa vraie histoire.

Tout le monde connait Allan Kardec mais dans cet article vous découvrirez peut être quelques anecdotes particulières et surtout que le spiritisme n’ est pas né de l’ ère Kardec ….. aussi je vous propose le film de sa biographie, un excellent film à voir absolument , le film est en VOSTFR ….

La médiumnité est issue de la doctrine appelée « spiritisme ». Si cette doctrine est récente, les pratiques et phénomènes de contact avec un monde spirituel invisible ont été recensés en de nombreux lieux par les historiens et anthropologues. On retrouve ces pratiques dans la Grèce antique, en Afrique, chez les Amérindiens ….

Le film

Image du film

La médiumnité est issue de la doctrine appelée « spiritisme ». Si cette doctrine est récente, les pratiques et phénomènes de contact avec un monde spirituel invisible ont été recensés en de nombreux lieux par les historiens et anthropologues. On retrouve ces pratiques dans la Grèce antique, en Afrique, chez les Amérindiens …. Les chamanes, médiums ou sorcier prétendent communiquer soit avec des anges, des dieux, des démons, des ancêtres, défunts ….

Le spiritisme codifié par Allan Kardec est une philosophie spiritualiste qui apparaît à Paris en 1857 et qui donne naissance à un mouvement socio-culturel en Europe, jusqu’au début du xxe siècle. Kardec en expose les principes dans Le Livre des Esprits.

Allan Kardec définit le spiritisme comme une doctrine fondée sur l’existence, les manifestations et l’enseignement des esprits, possédant des lois morales et reposant sur une échelle spirite. Ce courant de pensée estime que les médiums peuvent communiquer avec les défunts, par l’utilisation d’une énergie spirituelle appelée périsprit.

La doctrine

La doctrine indique qu’un être serait composé de la triade : l’âme, l’esprit et le corps.

L’âme est immortelle et immatérielle.

L’esprit est une énergie, un intermédiaire entre le monde réel et l’esprit. Il se fait appelé corps éthérique ou astral. Il peut être capable d’avoir une action sur les objet matériel, comme faire bouger les tables.

Le corps est un élément grossier soumis aux lois physiques.

Le spiritisme est structuré comme une religion qu’on pourrait qualifier de « laïque », en ce sens qu’elle ne se charge pas de clergé ou de liturgie et n’exige pas de profession de foi ni de baptême ; la doctrine reste identique malgré le nombre important de petits groupes indépendants.

Le spiritisme admet la réincarnation comme principe incontestable. Chaque âme s’efforce en effet d’évoluer vers le divin, ce qui nécessite de passer par plusieurs vies : c’est par une multitude d’incarnations que l’âme parvient à la pureté et à la connaissance. Les progrès accomplis au cours des différentes incarnations ainsi que dans l’au-delà, ne sont pas automatiques et résultent du travail et des efforts de chaque individu, ce qui explique que les esprits ne sont pas égaux et que certains sont plus évolués que d’autres.

Le spiritisme a été donc défini comme une doctrine spiritualiste qui admet l’existence de l’au-delà, des esprits, de Dieu, de la réincarnation… et qui a développé des moyens de communiquer avec ces esprits.

Voici l’ histoire d’ Allan Kardec

Né à Lyon, le 3 octobre 1804, d’une ancienne famille qui s’est distinguée dans la magistrature et le barreau, M. Allan Kardec (Léon-Hippolyte-Denizart Rivail) n’a point suivi cette carrière. Dès sa première jeunesse, il se sentait attiré vers l’étude des sciences et de la philosophie.

Elevé à l’Ecole de Pestalozzi, à Yverdun (Suisse), il devint un des disciples les plus éminents de ce célèbre professeur, et l’un des propagateurs zélés de son système d’éducation, qui a exercé une grande influence sur la réforme des études en Allemagne et en France.

Ses études terminées, il vint en France. Possédant à fond la langue allemande, il traduisit pour l’Allemagne différents ouvrages d’éducation et de morale, et, ce qui est caractéristique, les oeuvres de Fénélon, qui l’avaient particulièrement séduit.

De 1835 à 1840, il fonda, dans son domicile rue de Sèvres, des cours gratuits, où il enseignait la chimie, la physique, l’anatomie comparée, l’astronomie, etc. ; constamment occupé de rendre attrayants et intéressants les systèmes d’éducation, il inventa, dans le même temps, une méthode ingénieuse pour apprendre à compter, et un tableau mnémonique de l’histoire de France, ayant pour objet de fixer dans la mémoire les dates des événements remarquables et des découvertes qui illustrèrent chaque règne.

Image du film

Avant que le Spiritisme ne vînt populariser le pseudonyme Allan Kardec, il avait su s’illustrer par divers livres d’éducation.

Vers 1855, dès qu’il fut question des manifestations des Esprits, M. Allan Kardec se livra à des observations persévérantes sur ce phénomène et s’attacha principalement à en déduire les conséquences philosophiques. Il y entrevit tout d’abord le principe de nouvelles lois naturelles : celles qui régissent les rapports du monde visible et du monde invisible ; il reconnut dans l’action de ce dernier une des forces de la nature dont la connaissance devait jeter la lumière sur une foule de problèmes réputés insolubles, et il en comprit la portée au point de vue religieux.
Ses principaux ouvrages sur cette matière sont :

        * le Livre des Esprits, dont la première édition a paru le 18 avril 1857 ;
        * le Livre des Médiums, en janvier 1861 ;
        * l’Evangile selon le Spiritisme, en avril 1864 ;
        * le Ciel et l’Enfer, ou la justice de Dieu selon le Spiritisme en août 1865 ;
        * la Genèse, les miracles et les prédictions, en janvier 1868 ;
        * Qu’est-ce que le Spiritisme ;
        * Voyage Spirite en 1862 ;
        * Oeuvres Posthumes ;
        * la Revue spirite, journal d’études psychologiques, recueil mensuel commencé le 1er janvier 1858.

Il a fondé à Paris, le 1º avril 1858, la première Société spirite régulièrement constituée, sous le nom de Société parisienne des études spirites, dont le but exclusif est l’étude de tout ce qui peut contribuer au progrès de cette nouvelle science. M. Allan Kardec se défend à juste titre d’avoir rien écrit sous l’influence d’idées préconçues ou systématiques ; homme d’un caractère froid et calme, il a observé les faits, et de ses observations il a déduit les lois qui les régissent ; le premier il en a donné la théorie et en a formé un corps méthodique et régulier.

En démontrant que les faits faussement qualifiés de surnaturels sont soumis à des lois, il les fait entrer dans l’ordre des phénomènes de la nature, et détruit ainsi le dernier refuge du merveilleux et l’un des éléments de la superstition.

De l’apparition du Livre des Esprits date la véritable fondation du Spiritisme qui, jusqu’alors, n’avait possédé que des éléments épars sans coordination et dont la portée n’avait pas pu être comprise de tout le monde.

Les preuves matérielles que donne le Spiritisme, de l’existence de l’âme et de la vie future, tendent à la destruction des idées matérialistes et panthéistes. Un des principes les plus féconds de cette doctrine, et qui découle du précédent, est celui de la pluralité des existences, déjà entrevu par une foule de philosophes anciens et modernes.

De ce principe découle la solution de toutes les anomalies apparentes de la vie humaine, de toutes les inégalités intellectuelles, morales et sociales ; l’homme sait ainsi d’où il vient, où il va, pour quelle fin il est sur la terre et pourquoi il y souffre.

Les idées innées s’expliquent par les connaissances acquises dans les vies antérieures ; les sympathies et les antipathies, par la nature des rapports antérieurs.

Le Spiritisme a pour maxime : Hors la Charité, point de salut, c’est-à-dire l’égalité parmi les hommes devant Dieu, la tolérance, la liberté de conscience et la bienveillance mutuelle.

Il n’y a de foi inébranlable que celle qui peut regarder la raison face à face à tous les âges de l’humanité. A la foi, il faut une base, et cette base, c’est l’intelligence parfaite de ce qu’on doit croire ; pour croire il ne suffit pas de voir, il faut surtout comprendre.  (Evangile selon le Spiritisme.)

La tombe d’ Allan Kardec

Travailleur infatigable, Allan Kardec a succombé, le 31 mars 1869.

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